Né à la fin des années soixante de parents artistes et d’origine hollandaise, Quentin van Ginhoven grandit sur une ferme à Sutton, dans les Cantons de l’est. C’est dans ce décors naturel qu’ont germées deux grandes passions : son attrait indéfectible pour la nature et ses inspirations artistiques.

Le paysage où Quentin grandit jouera un rôle déterminant dans sa vie. Entouré des Appalaches, il passe beaucoup de temps à observer la nature qui l’entoure. Il participe à plusieurs activités champêtres telles prendre soins des chèvres et autres petits animaux de la ferme, participer aux récoltes. Son temps libre est passé.

Sa curiosité grandissante à propos de la nature sauvage qui l’entoure mènera Quentin à choisir le chemin des sciences. Il deviendra biologiste de la faune et ensuite enseignant. Il vivra et travaillera dans plusieurs régions : de l’Abitibi à Kuujjuak, en passant par Montréal et Québec.

Si la genèse de sa démarche artistique se situe dans son enfance, sa passion pour l’art prendra forme plus tard, lorsqu’il s’inscrira et complètera un certificat en arts plastiques à l’Université Bishops. Il pratique son art depuis une quinzaine d’années environ, inspiré par la terre nourricière d’où il vient ainsi que par l’art contemporain.

Il vit présentement près de Montréal avec sa conjointe et leur fille où il conjugue vie de famille, travail et production artistique.

Calepin toujours à la main, l’artiste y dépose ses impressions, des idées pour en capter l’essentiel.

Il nous partage: «Je suis particulièrement intéressé par l’expressionisme abstrait. Bien que dans mon cas, je commence avec une idée fondatrice, ce qui suit prend souvent une toute autre forme. Techniques en main, je me laisse mener par les traits, les formes et les couleurs devant moi. Le chemin que prend une œuvre ressemble plutôt à une errance. »

Le studio est un lieu pour déposer l’énergie de l’artiste, ses images. C’est un lieu pour s’exprimer librement. Les œuvres y sont en mouvement continuel. Les matériaux employés sont surtout la peinture acrylique, le graphite et l’encre. Les supports varient du papier au bois, parfois aussi les matières récupérées.